Entre Nancy et Metz : une cité renaissance.
Situé sur l’axe Nancy-Metz, traversé par la Moselle, le Bassin de Pont-à-Mousson vous ouvre les portes du Parc Naturel Régional de Lorraine et vous fera découvrir ses trésors naturels, historiques et culturels pour un dépaysement garanti. Des traces industrielles d’hier aux technologies les plus avancées d’aujourd’hui, le Bassin a bien des cordes à son arc ! Le Bassin de PAM est situé à 1h30 de Paris en TGV et à 45 minutes du Luxembourg, de la Belgique et de l’Allemagne par l’autoroute A 31.
Des pierres témoins des guerres passées, des châteaux médiévaux encore visitables, une abbaye des Prémontrés qui est le coeur et le joyau de ce territoire, des savoirs faire artisanaux ancestraux et bien sûr une gastronomie qui attirent les nombreux touristes venus de Paris, d’Allemagne ou du Benelux !
Situé sur l’axe Nancy-Metz, traversé par la Moselle, le Bassin de Pont-à-Mousson vous ouvre les portes du Parc Naturel Régional de Lorraine et vous fera découvrir ses trésors naturels, historiques et culturels pour un dépaysement garanti. Des traces industrielles d’hier aux technologies les plus avancées d’aujourd’hui le Bassin a bien des cordes à son arc ! Le Bassin de PAM est situé à 1h30 de Paris en TGV et à 45 minutes du Luxembourg, de la Belgique et de l’Allemagne par l’autoroute A 31.
La Nature
Parcourez des sites naturels uniques dans des terres préservées, des espaces sensibles à la biodiversité très préservée que vous découvrirez à l’ouest de Pont à Mousson en pénétrant dans le Parc Naturel Régional de Lorraine, qui possède de nombreux circuits de randonnées pour toutes les familles. A ce titre, les balades et randonnées au cœur de la Petite suisse lorraine permettent de découvrir des sites naturels d’une beauté incomparable.
L’île d’Esch, entourée par les bras de la Moselle, est devenue le lieu de promenade favori des nombreux touristes qui viennent profiter des complexes sportifs, pistes cyclables ou airs de Picnic qui longent la rivière.
L’Histoire
Des pierres témoins des guerres passées, des châteaux médiévaux encore visitables, une abbaye des Prémontrés qui est le coeur et le joyau de ce territoire, des savoirs faire artisanaux ancestraux et bien sûr une gastronomie qui attirent les nombreux touristes venus de Paris, d’Allemagne ou du Benelux !
Tourisme de mémoire : cette terre porte encore les traces des âpres combats de la Grande Guerre et a dû panser les plaies de la Seconde guerre mondiale. Parcourez-en tous les secrets.
Le nom
Il traduit à lui seul les origines de la ville : un pont jeté dès le XIème siècle sur la Moselle au pied de la Forteresse de Mousson, berceau des comtes de Bar. Née d’abord sur la rive droite autour d’une Maison-Dieu installée vers 1217, elle est confiée à l’ordre des Antonistes : « la ville du pont Saint-Antoine »
C’est à Thiébaut II, douzième comte de Mousson que l’on doit son extension sur la rive gauche, les lettres d’affranchissement datent de 1261. En 1354, l’empereur Charles IV de Bohème érige la ville en marquisat. En 1372, elle devient Cité de l’Empire.
Enserrée dans ses remparts, Pont-à-Mousson se développe en centre économique avec ses nombreuses corporations, ses banquiers lombards, ses foires des quartiers de la rive gauche : Saint-Jean et Saint-Laurent.
Une ville universitaire (1572-1768)
Le 5 décembre 1572, le pape Grégoire XIII érige l’université de Pont-à-Mousson accédant à la demande du Duc de Lorraine Charles III et de son cousin le cardinal Charles de Lorraine qui a tenu un rôle éminent au Concile de Trente.
L’Université sera confiée aux Jésuites et pendant deux siècles Pont-à-Mousson devient le bastion de la foi catholique en terre d’Empire. Quatre facultés (les arts, la théologie, le droit et la médecine), quatre séminaires (dont celui des écossais fondé par la reine Marie Stuart) concourent au prestige de l’Université qui compte 2 000 étudiants venus de toute l’Europe au début du XVIIe siècle.
Foyer d’intense vie spirituelle, l’université est à l’origine des réformes des grands ordres religieux : Prémontrés, Bénédictins, Chanoines réguliers, Carmes ; d’autres s’y installent faisant de Pont-à-Mousson une « ville-couvent ».
La Guerre de Trente Ans qui décime la Lorraine atteint gravement la prospérité de la ville et celle de l’Université. Celle-ci sera transférée à Nancy par ordre de Louis XV en 1768, deux ans après le rattachement de la Lorraine à la France.
L’Ecole royale militaire
Créée par Louis XVI pour compenser la perte de l’Université, elle n’aura qu’une existence éphémère. Elle formera cependant des militaires illustres. Parmi eux, Géraud-Christophe de Michel du Roc (Duroc), duc de Frioul, grand maréchal du Palais de l’Empereur Napoléon, frappé mortellement en Saxe le 22 mai 1813, et Jean-Charles Fabvier, lieutenant général et Pair de France, libérateur d’Athènes du joug des Turcs, héros de l’indépendance grecque.

Le renouveau du 19e siècle
Il est dû à l’expansion de l’industrie favorisée par l’établissement du chemin de fer en 1850. La découverte du minerai de fer en 1856 engendre la création des Hauts fourneaux et Fonderies de Pont-à-Mousson : on y fabriquera d’abord des fontes moulées avant de se spécialiser dès 1886 dans la confection des tuyaux.
Le nouveau directeur, un mussipontain, Camille Cavallier, donnera à l’usine de Pont-à-Mousson un développement sans précédent qui va assurer à la ville une célébrité mondiale (centrifugation, fonte ductile). Le profil de la ville se modifie, les quatorze couvents sécularisés puis vendus à la Révolution ont disparu. Seule l’Abbaye des Prémontrés a été affectée en 1817 au séminaire du diocèse.
Pont-à-Mousson, ville frontière
Le traité de Francfort qui mit fin à la guerre de 1870 fit de Pont-à-Mousson une ville frontière. La cité va désormais jouer un rôle militaire : ses casernes vont se peupler de hussards, de dragons, de chasseurs à pied ; elle garde encore le souvenir du lieutenant Charles de Foucauld et celui du lieutenant de Lattre de Tassigny.
Les ADT
Après 1870, la ville accueille des industries venues du pays annexé. Pierre Adt, d’une famille industrielle sarroise, ancien maire de Forbach, fonde à Pont-à-Mousson une usine de cartons laqués qui aura en France le monopole de la fabrication du « papier mâché ». Dans le même temps, l’Imagerie fondée en 1849 se développe avec des artistes comme Fagonde ou des éditeurs venus de Metz : Haguenthal, puis plus tard Vagné. Leurs fabrications prendront fin en 1914.
Les guerres
Elles atteignirent gravement la ville. Celle de 1914-1918 mit Pont-à-Mousson au centre des combats entre le Saillant de Saint Mihiel et le Grand Couronné. Les noms de Bois le Prêtre (15 000 morts en 1915), de la Croix des Carmes, du Xon, évoquent les combats opiniâtres qui se sont déroulés autour de la ville.
La Guerre de 1939-1945 n’est pas moins destructrice. Les bombardements de juin 1940, de septembre 1944 atteignent gravement le patrimoine mussipontain, la bataille pour la traversée de la Moselle par l’armée Patton, le quartier de la rive droite est en grande partie détruit et vidé de ses habitants.
Aujourd’hui
Aujourd’hui Les plaies sont pansées, les monuments ont retrouvé leur splendeur passée : l’Abbaye des Prémontrés est devenue un centre culturel et de congrès, mais aussi un complexe hôtelier réputés qui accueille congrès, séminaires, colloques régionaux, nationaux et internationaux. L’ancienne Université a retrouvé le charme Renaissance de sa cour d’honneur : elle abrite aujourd’hui la cité scolaire qui porte le nom Jacques Marquette, le découvreur du Mississipi. Le lycée technologique et professionnel rappelle le célèbre graveur des ducs de Lorraine Jean Appier Hanzelet.
Pont-à-Mousson demeure une ville industrielle, dynamique, aux communications faciles. Elle attire chaque année un nombre de touristes croissant, à la découverte de ses sites, de son environnement et surtout de son patrimoine : la place Duroc, place à arcades et ses maisons Renaissance, la cour d’honneur de l’ancienne Université, les églises Saint-Martin (XIVe) et Saint-Laurent (XVIe), l’Abbaye des Prémontrés et l’Hôtel de ville du XVIIIe siècle.

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